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« Je ne peux pas faire autrement » : Rôle familial et liens familiaux dans le processus de soins : Un infirmier à la rencontre de deux femmes immigrées, atteintes de schizophrénie.

Olivier LAPALUS

Année de publication : 2018

Type de ressources : Mémoires et thèses - Thématique : Psychiatrie, PUBLIC MIGRANT, SCIENCES HUMAINES, SCIENCES MEDICALES, Sociologie

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Introduction

Depuis 2015, je travaille dans un Centre Médico-social (CMS), à Lausanne, Suisse. Au sein d’une équipe pluridisciplinaire, j’exerce en tant qu’infirmier, référent en santé mentale. Dans le cadre de visites à domicile, qui constituent le coeur de mon travail, je suis amené à rencontrer des personnes très diverses, jeunes ou parfois très âgées, atteintes dans leur santé psychique.

Parmi elles, nombreuses sont celles qui viennent d’autres horizons. On les appelle communément « étrangers », « immigrés », « migrants », « réfugiés », « requérants du droit d’asile » etc. Mais avant tout ce sont des individus, avec des histoires singulières … et collectives. Évidence souvent vite oubliée, ces hommes et ces femmes ont des proches, une famille, un parcours, une conception du monde, des modes propres d’interactions. En somme, des « appartenances » ou des « attachements » (1) à des mondes parfois très différents du notre. Ce sont des personnes, avec leurs valeurs, leurs repères, confrontées non seulement à la maladie, mais aussi à un système social et de santé qui a ses propres logiques et références. Paradoxe ou chance, je suis moi même une sorte de migrant puisque étranger dans le pays où je travaille.

Madame A et Madame B sont deux femmes originaires d’Afrique. Je leur rend visite depuis 3 ans, à la demande de leur réseau médical. Elles se sont mariées à des hommes suisses qu’elles ont connu dans leur pays d’origine. Elles vivent à Lausanne depuis plusieurs années. Elles ont acquis la nationalité suisse. Elles sont séparées de leur conjoint après une vie commune avec leurs ex maris. Elles présentent toutes deux un diagnostic de schizophrénie. (…)

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