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Quand la précaution se fait menace souveraine…

Dominique DEPRINS

Année de publication : 2010

Type de ressources : Articles scientifiques - Thématique : Psychiatrie, SCIENCES MEDICALES

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À Ernst BLOCH et l’ouverture des possibles dans son Principe Espérance1, quand le
réel laisse une place – celle de la contingence – au désir utopique, Hans JONAS répond par son principe de responsabilité2 (1979) par lequel il tente de concilier une heuristique de la peur,
un exercice actif du doute et une éthique de la responsabilité pour la civilisation
technologique. La réponse est cinglante : « La nature ne pouvait prendre de plus grand risque qu’en laissant naître l’homme3 ». Une menace pèse de plus en plus sur la vie terrestre et sur l’équilibre écologique mais aussi social et économique de la planète et oblige à des interrogations fondamentales quant aux risques inconsidérés liés aux conséquences de certains comportements humains et de certains choix techniques. L’homme que l’on pouvait croire innocent à jamais, délivré du péché originel depuis que « Dieu est mort », devient au contraire la faute qui cause la ruine du monde de la Nature, menace sa propre espèce et doit par conséquent endosser la responsabilité des catastrophes du monde qu’il génère lui-même.

Par le Sommet de Rio (1992), le Traité de Maastricht (1992) et, en France, par la loi
Barnier (1995) puis la Charte de l’Environnement (2005), c’est le Principe de Précaution qui
fait son entrée dans le droit positif dès la dernière décennie du XXè siècle. Il se trouve au coeur des plus vifs débats scientifiques, technologiques et éthiques actuels. F. EWALD4 introduit cette logique de précaution comme l’héritière des trois grandes questions relatives aux problèmes contemporains de sécurité : les problèmes environnementaux dans leur dimension de menaces globales (L’Amoco Cadiz, Bhopal, Tchernobyl, l’Exxon Valdez, AZF Toulouse, etc.), les problèmes de santé ( la vache folle, la grippe aviaire), notamment ceux liés aux accidents médicaux (risques en série liés aux transfusions, aux greffes et aux transplantations) et les problèmes industriels dès lors qu’apparaît un délai entre la cause et l’apparition d’un effet nuisible, jusqu’alors imprévisible, posant la question épineuse de la responsabilité du producteur comme en témoigne l’actuel procès italien de l’amiante.

Que l’on ait alors jugé nécessaire de se prémunir de ces agissements humains
inconsidérés et irresponsables qui pourraient nuire gravement et irréversiblement au bien de
tous et de chacun, notamment en matière d’environnement, cela tombe sous le sens. C’est
l’idée même du Principe de Précaution ; la précaution a donc semblé nécessaire… mais « elle
exige[ait] sa propre régulation5 ». Cependant, « ce qui tombe sous le sens, rebondit ailleurs »
nous enseigne J. PREVERT…
Déjà, son application ; elle pose de multiples problèmes dont celui de la proportionnalité des moyens mis en oeuvre par rapport aux dommages potentiels. Le récent épisode de la grippe H1N1 offre une illustration éclairante de cette difficulté. Une solution statistique « mini-max » (où l’on minimise le maximum de risque), quand le scénario retenu est le pire ; il n’y eut d’autre choix, semble-t-il, que celui d’une dépense exorbitante en matière de santé publique pour les vaccins, en dépit d’un virus qui s’est avéré assez peu offensif. Application du Principe de précaution, donc, « Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible […]6» la santé.

Pourquoi ce principe qui se voulait un principe général d’action s’est-il, le plus
souvent, transformé en un principe d’abstention ou d’inhibition, voire de délation ? Pourquoi
ce principe a-t-il largement dépassé sa visée première des dommages collectifs prenant allure
de catastrophe pour s’appliquer désormais aux dommages individuels7 ? Pourquoi cette
plongée de l’homme de la précaution dans une défiance de principe face à l’inconnu et à la
nouveauté plutôt que son attrait ? Pourquoi ce retranchement dans le doute sans fin et la
suspicion sur tout, même sur ce qui est tout simplement bon, et, a fortiori, sur tout ce qui est
complexe et incertain ? Pourquoi ce besoin de maîtrise sur tout, y compris, et peut-être
surtout, sur l’autre ? Pourquoi désormais cette bascule systématique dans l’évitement du pire
plutôt que la quête du meilleur ? Dans l’affliction d’un avenir sur lequel plane la menace qui
angoisse plutôt qu’un parti pris du futur avec ses affects joyeux grâce à ses anticipations
désirantes ? Dans un immobilisme inquiet où il n’est nul repos ?

Les risques non-finis, extrêmes et irréversibles, doublés d’une incertitude scientifique8, qui sont visés par la logique de précaution sont-ils vraiment des « nouveaux risques9 », comme on le pense aujourd’hui ? Le schizophrène, le pédophile et le terroriste sont les trois figures contemporaines de la dangerosité ; ils ont toujours existés mais participent pourtant de ce « risque nouveau » qui menace la société qui cherche à s’en prémunir par l’intolérance du risque zéro. Que ces risques soient nouveaux ou pas, quand la société se vit désormais fragile, ils sont vécus comme des événements hautement improbables, lourds, trop lourds de conséquence ; des « cygnes noirs10 » comme les appelle N. TALEB, rejetons d’un « hasard sauvage11 », devenu, tel un Dieu immanent, la racine de la causalité. Une nouvelle façon de « gouverner sans gouverner12 » par l’incertitude, quand l’objectivation des risques ne suffit plus à dissimuler une incertitude plus fondamentale ?

La précaution n’est donc pas qu’un principe ; elle est cette attitude par rapport à
l’incertain qui vient toucher à cette incertitude fondamentale, dimension essentielle de
l’existence humaine. Elle n’est pas la prudence qui détermine le rythme de la marche à suivre
mais n’exclut pas le risque ; pour ARISTOTE déjà, elle protégeait de l’hybris, la démesure par
la rivalité avec les dieux que PINDARE voyait comme la « mère effrontée du mépris13 ». La
précaution n’est pas non plus la prévoyance quand les événements sont dus au mauvais sort
ou à la chance et qu’ils poussent ainsi les hommes à être solidaires dans l’adversité ou dans la
félicité. Elle n’est pas non plus la prévention qui recourt à la science pour objectiver les
risques et leur donner un prix14. Aujourd’hui, le précautionneux, enfant puîné de la science,
est confronté à cette « vacance mentale propre à la pensée occidentale15 », au vide laissé par
Dieu qui est mort, par la science qui inquiète plus qu’elle ne pacifie et par l’effritement des
solidarités depuis que l’homme veut avoir la maîtrise de l’événement même et de la rupture de la trame quand ce dernier surgit. Un surgissement qui n’est pas sans rappeler le phénomène de l’angoisse. Il n’y a plus d’alibi, plus de grand Autre, lieu attendu de la vérité ; ni Dieu, ni science, ni Providence pour offrir une garantie qui viendrait habiller cet abîme auquel
l’existence de l’homme est adossée.

L’homme de la précaution a horreur du vide qui, pourtant, est structurant. Alors, pour
le combler, il « ne cesse de [vouloir] connaître et de ne pas comprendre16 » dans sa mélancolie faustienne du savoir ; confronté à une insupportable inintelligibilité, il nourrit le rêve d’un savoir absolu, tapi sous l’illusion du risque zéro. En suppléance de ce grand Autre qui n’existe pas, la logique de précaution exhorte au savoir pour pouvoir anticiper, prédire et prévoir sans limite, et tenter de limiter en retour tout excès présumé qui constituerait une menace pour la planète, pour la postérité et pour chacun. Elle tente d’épuiser la question de la vérité par une rationalité étroite ; celle de l’objectivation et de l’évidence factuelle au caractère surfacique, quand il ne reste que les choses elles-mêmes avec leur invincible force d’inertie pour avoir force de preuve.

Parallèlement, la logique de précaution a défini une éthique des rapports que l’homme
entretient au risque, au savoir, à la vie et à l’autre ; c’est dire sa conscience d’un mal au coeur
du projet scientifique mais aussi au coeur de son rapport à l’autre. C’est poser la question de
« l’Autre méchant » ; au fond, un grand Autre, ange déchu, consistant dans sa méchanceté.

C’est, bien sûr, évoquer la paranoïa, cette certitude d’être visé par l’autre qui persécute. Mais
il serait faux de penser que la méchanceté imputée à l’Autre est l’apanage du paranoïaque ou
même du psychotique. Elle est même constituante du sujet17 car le moi humain, c’est d’abord
l’autre, avec une rivalité primordiale de l’ordre du « c’est lui ou c’est moi ». Bien sûr, la
plupart du temps, le langage négocie et apaise cette lutte à mort… mais personne n’en sort
indemne. Dans la société du regard18, chacun a plus que jamais l’autre à l’oeil pour
d’excellentes raisons. On comprend la place vacante laissée à cet Autre méchant et menaçant
dans une société désormais sans Autre, donnant libre cours aux explications insensées de nos
fantasmes et de nos angoisses…

S’il est une invention qui, selon M. HEIDEGGER, avait été conçue pour faire taire nos
angoisses métaphysiques, c’est la probabilité, cette rationalité du hasard. Dans le
gouvernement de l’incertain, la probabilité devait être promue aux premières loges ; elle est,
en effet, au coeur des débats contemporains autour de la maîtrise de l’incertain et du risque19. Inaugurée en 1654 par PASCAL pour transformer l’incertain en action – laquelle appartient au registre de la certitude -, elle était « le dernier refuge du savoir20 » posant d’emblée l’existence d’une limite au savoir et attestant de l’infirmité de la raison. La probabilité était alors, par son calcul, cette signature de l’abîme par laquelle PASCAL déjouait le vide en le traitant pour mieux lui échapper. Par sa logique ternaire – cette façon de toujours compter jusqu’à trois – à laquelle appartient sa probabilité, PASCAL ouvre, en même temps, les chemins de la subjectivité ; une subjectivité qui puise ses racines dans une rationalité paradoxale. Aujourd’hui, la probabilité se « déprobabilise » dans cette façon d’assimiler le savoir à l’ignorance et de viser dès lors les « cygnes noirs » hautement improbables plutôt que ce qui est le plus probable comme règle de décision: ce ne sont pas de « vraies probabilités21 » puisque, à la limite de l’achèvement de toutes les connaissances promu par le précautionnisme contemporain, s’achèveraient du même coup toutes les probabilités réduites ainsi à 0 ou à 1.

C’est le mythe de la totalité ; du « Tout rationnel » qui mène à une rationalité étroite
au « Tout subjectif », libéré de toute rationalité, lorsqu’à coup d’abracadabra, l’occultisme et
l’obscurantisme donnent du sens à la faille du savoir. Leur affrontement est stérile. Si
PASCAL22 a su concevoir une probabilité destinée à « travailler pour l’incertain » sans
l’éradiquer par la certitude de l’action, l’homme de la précaution utilise la probabilité pour
travailler contre l’incertain dans l’illusion d’une certitude aussi absolue que son savoir. Si
« [l’action] arrache à l’angoisse sa certitude23 », par contre, l’inhibition, l’abstention, le soupçon et « le doute sans fin [qui] n’est même pas un doute24 » auxquels mène une logique
d’infinies précautions, ne sont là que comme des leurres pour combattre l’angoisse, ce régime
de certitude auquel nous ne renonçons pas…

« Tout est cerveau ! Tout est médicament ! Tout est corps ! Tout est social ! Tout est
parole ! Tout est génétique !25 », Tout est raison ! Tout est nature ! etc. ; autant de mondes où
prospère le règne du symptôme inquiétant à éradiquer, grâce à une solution simple objectivant une causalité réductrice et simpliste au mépris de la complexité. Avec le Tout qui n’est pourtant jamais vrai26, c’est l’incertain qui s’efface… Et quand l’incertain s’efface, c’est le jeu des équivocités du langage attestant de son « au-delà » comme instance cardinale qui disparaît dans un langage informationnel, communicationnel et gestionnaire, sans obstacle, ni faille ; c’est « la tolérance qui s’étiole, la confiance qui vacille, la parole qui se cristallise, le corps qui [se morcelle], s’évide peu à peu et disparaît, emporté dans son mouvement27 » … et, au bout du compte, le sujet qui s’évanouit quand sa souffrance psychique est le dernier vestige de son désir fauché.

Renoncer au Tout, c’est, pour l’homme de la précaution, faire le terrible « aveu d’un
sans alibi28 ». C’est oser sortir de la nescience de ce qui anime son désir et de ce qui l’inscrit
dans un lien social. Le courage de l’inavouable toujours menaçant pour gagner l’audace d’un
pari avec son incontournable dimension d’incertitude ; celui de jouer, pour la déjouer, de sa
faille inscrite comme la griffure de son être, celui de désuturer l’abîme précautionneusement
comblé, de s’arracher peu à peu, dans le mouvement contingent de la parole, à cette fiction
théorique d’individu – indivis – contemporain à laquelle l’a consigné la fiction de précaution
qui a organisé méthodiquement et rationnellement le monde pour lui échapper. Dans un
renversement pascalien, le funeste destin de l’homme errant, assujetti à la précaution, peut
alors se retourner comme un gant, en faisant de ce qui polluait sa vie et dont il ne sait que
faire pour n’en rien savoir, la cause de son désir de sujet enfin réalisé, libérant l’inépuisable
terreau de ses possibles. Une aptitude à prendre la chance quand elle passe, lorsque la victime cède la place à celui qui peut être trahi sans que ses structures mentales et sociales ne
menacent indéfiniment de se dissoudre.

Notes de bas de page

1 E. BLOCH, Le principe espérance, 3 vol., Paris, Gallimard, 1976, 1982, 1991.

2 H. JONAS, Le Principe de Responsabilité. Essai d’une éthique pour la civilisation technologique, Trad. française par Jean GREISCH, Coll. « Passages », Editions du Cerf, 1990.

3 Ibidem.

4 En ce qui concerne le Principe de Précaution même, voir F. EWALD, « Le retour du Malin Génie », dans O.GODARD (dir.), Le Principe de Précaution sous la conduite des affaires humaines, Paris, INRA, 1997, p. 99 à 126. Voir aussi F. EWALD, CH. GOLLIER et N. DE SADELEER, « Le Principe de Précaution », Paris, puf, Coll.Que sais-je ?, 2è édition, 2008 et F. EWALD, Le principe de précaution et l’expérience contemporaine de l’incertitude in D. DEPRINS (dir.), Parier sur l’incertitude, Editions Academia-Bruylant, Coll. Intellection, 2010, à paraître.

5 F. EWALD, « Le retour du Malin Génie », op. cit. p. 125.

6 Reprise de l’Article 5, Charte de l’environnement adossée à la Constitution française

7 Lorsque le psychiatre se voit reprocher le manque de précaution dans le diagnostic d’un patient en vertu du risque zéro au nom de la société ou quand un jugement ordonne d’enlever une antenne de téléphonie mobile au nom de l’angoisse d’un citoyen, voisin de l’antenne, faisant de l’angoisse, une affaire de santé publique…

8 La découverte des OGM, des nanotechnologies, des téléphones mobiles etc. pose d’emblée, en effet, la question de leur nuisance ou de leur innocuité en terme de dommages, sur lesquelles la science, manifestement, hésite, tarde ou ne sait pas se prononcer.

9 Voir à ce sujet Cl-O. DORON, « L’incertitude comme menace », in D. DEPRINS (dir.), Parier sur l’incertitude, Editions Academia-Bruylant, Coll. Intellection, 2010, à paraître. Cl-O. DORON se demande si la plupart de ces « nouveaux risques » qui apparaissent aujourd’hui ne sont pas avant tout un problème de gouvernement et de transformation des modes de gouvernement plutôt que le résultat de réelles nouvelles menaces.

10 N. N. TALEB, Le cygne noir, la puissance de l’imprévisible, (trad.) C. RIMOLDY, Les Belles Lettres, Paris, 2009.

11 N. N. TALEB, Le hasard sauvage. Des marchés boursiers à notre vie : le rôle caché de la chance, (trad.) C. CHICHEREAU, Les Belles Lettres, Paris, 2008.

12 TH. BERNS, Gouverner sans gouverner : une archéologie politique de la statistique, Ed. PUF, coll. Travaux pratiques, Paris, 2009

13 Cité par P. AUBENQUE, La prudence chez Aristote, Editions PUF, coll. Quadrige, Grands Textes, Paris, 4è édition, 2004, p. 3.

14 Voir F. EWALD, « Le principe de précaution et l’expérience contemporaine de l’incertitude », op. cit., pour la distinction entre prévoyance, prévention et précaution.

15 J. CLAIR, « La Mélancolie faustienne », in J. CLAIR (dir.), Mélancolie : génie et folie en Occident, Paris, Gallimard, 2005, p. 461.

16 P. VALÉRY, « L’Ange » (mars 1945) dans OEuvres complètes, La Pléiade, t. I, p. 205-206. Cité par J. CLAIR, « La Mélancolie faustienne », in J. CLAIR (dir.), Mélancolie : génie et folie en Occident, Paris, Gallimard, 2005,p. 454.

17 C’est la thèse de J. LACAN, « Le stade du Miroir comme formateur de la fonction du Je », Ecrits I, Editions du Seuil, Paris, 1996, p.89 à 100.

18 G. WAJCMAN, L’oeil absolu, Edition Denoël, 2010.

19 Un risque est défini comme la valeur actuelle de l’espérance des conséquences dommageables associées à un danger : E(C) = i n i ci p =1 où ci est la ième conséquence de l’événement dangereux ou indésirable considéré et pi est la probabilité associée à cette ième conséquence.

20 L. THIROUIN, Le hasard et les règles : le modèle du jeu dans la pensée de PASCAL, Coll. Librairie philosophique, Ed. Vrin, 1991, p.129.

21 J. VON PLATO, Creating Modern probability : its Mathematics, Physics and Philosophy in Historical Perspective, Cambridge Studies in Probability, Induction and Decision Theory, Cambridge University Press, 1994, p.164-165.

22 Il est vrai que lorsque PASCAL a inventé sa probabilité au XVIIè siècle, il y avait un grand Autre très opérant, son Deus absconditus. Cependant, c’est dans le coeur, là où le Verbe se fait chair, que PASCAL loge la question de l’existence de l’homme et la quête infinie de soi, ouvrant les chemins de la subjectivité.

23 J. LACAN, Le Séminaire L’angoisse, Livre X, leçon du 19 décembre 1962, Editions du Seuil, Paris, 2004, p.93. « Agir, c’est arracher à l’angoisse sa certitude. Agir, c’est opérer un transfert d’angoisse ».

24 L. WITTGENSTEIN, De la certitude, traduit de l’allemand et présenté par D. MOYAL-SHARROCK, Bibliothèque de philosophie, Editions Gallimard, nrf, 2006, p. 174, note 625.

25 Appel à communication pour les XXXIXè journées nationales de la psychiatrie privée, Transmettre : Hasard et Nécessité, Dinan, 30 septembre au 2 octobre 2010, Travail en ateliers, 2. Fonder sa pratique (enseigner, transmettre, hériter).

26 TH. W. ADORNO, Minima Moralia , Petite Bibliothèque Payot, Paris, 2001, p. 64 ; « Le tout est le non-vrai ».

27 Appel à communication pour les XXXIXè journées nationales de la psychiatrie privée, Op. cit., Travail en ateliers, 5. L’évolution des modes de transmission modifie-t-elle ce qui est transmis ?

28 J. DERRIDA, États d’âme de la psychanalyse, Adresse aux États Généraux de la Psychanalyse, Editions Galilée,
Paris, 2000.

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