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Le refus de soins chez les Mineurs Non Accompagnés : le cas de la prise de sang.

Gauthier DELETOMBE

Année de publication : 2018

Type de ressources : Mémoires et thèses - Thématique : PUBLIC MIGRANT, Santé publique, SCIENCES HUMAINES, TRAVAIL SOCIAL

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Introduction

Avant propos

Ce mémoire se propose d’étudier la situation dans laquelle un patient refuse délibérément que lui soit prodigué un acte de soin. Plus précisément, lorsque cet acte de soin comporte ou consiste en une prise de sang. L’objectif est de se pencher sur les raisons qui motivent ce refus, afin de permettre à des travailleurs du domaine social ou médical de les dépasser sans avoir recours à la coercition. Les questionnements qui ont orienté ce mémoire vers l’étude du refus de soin chez les mineurs non accompagnés sont nés de ma pratique professionnelle. Depuis juin 2018, j’occupe un poste d’éducateur dans un foyer hébergeant des mineurs non accompagné.

Le terrain : l’Association d’Aide aux Jeunes Travailleurs (AAJT)

L’association d’aide aux jeunes travailleurs est née à Marseille en 1954, avec une vocation à l’éducation populaire. Ses activités se diversifient à partir des années 80, période à partir de laquelle les différents services de l’association accueillent de plus en plus de jeunes migrants et primo arrivants. L’association s’investit également dans la gestion de missions de service public déléguées avec la mise en place d’un CHRS (Centre d’hébergement et de réinsertion sociale), d’un CADA (Centre d’accueil de demandeurs d’asile) et d’une MECS (Maison d’enfance à caractère social).

En addition de ces missions, l’association gère également un service d’habitat jeune, qui regroupe deux FJT (foyer de jeunes travailleurs), deux résidences sociales et une résidence étudiante. L’AAJT propose également un service d’accompagnement à l’emploi, composé d’un point information jeunesse et d’équipes dédiées aux résidents des FJT et du CADA. En complément de la MECS existe un service de mise à l’abri (MAA) destiné à accueillir les mineurs non accompagnés en cours d’évaluation, selon la circulaire Taubira, ou en attente d’une ordonnance de placement provisoire (OPP). Enfin, afin de continuer à accompagner les MNA devenus majeurs qui le souhaiteraient, il existe un service jeunes majeurs qui mets l’accent sur l’autonomisation et l’insertion professionnelle. (…)

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