Comment s’affranchir des a priori et vivre au risque de soi dans un travail de groupe ?
Lorsque l’on vit les flots obscurs de la précarité dans la solitude, la chance de briser le joug de l’exclusion est minime. Dans une pareille situation, le regard de l’autre devient présence du jugement ou de la condamnation. Ce qui peut alimenter un conflit interpersonnel jusqu’au choix de l’exclusion et/ou du rejet de soi et de l’autre. La parole libérée dans un cercle bienveillant invente une nouvelle identité.
Groupe de parole, lieu d’expression d’affects et de sens
Le travail de groupe interroge notre silence et notre capacité d’écoute. Ce silence est une prédisposition à l’écoute de notre subjectivité, car savoir parler à l’autre, c’est apprendre à s’écouter, apprendre à se taire. C’est une expérience éprouvante, mais en même temps accueillante. C’est aussi une prise de risque qui permet de s’affranchir des a priori qui nous aliènent. (…)