Il y a eu des postes ouvert en 98 sur des contrats emplois jeunes pour une durée de 5 ans. J’ai postulé pour celui d’accompagnatrice vers la vie de quartier. L’intitulé du poste a beaucoup changé : d’accompagnatrice à médiatrice culturelle, je suis aujourd’hui animatrice. Le directeur du Centre Hospitalier à l’époque avait dit « ce sera de nouveaux métiers, des créations. A vous d’inventer, de lister les formations attenantes et de développer ce travail d’interface entre l’hôpital et la ville ». A Villeurbanne, j’ai été recrutée pour développer les activités du Comité Des Fêtes et des Loisirs (CDFL) qui fonctionnait comme un club thérapeutique, pour l’ensemble du service, sur le principe de la cogestion (soignants/soignés).
Les structures de soins extrahospitalières se réunissaient régulièrement sur des temps de réunion (une fois par mois) dans des locaux municipaux et organisaient des loisirs : 4 grandes sorties à l’année, un loto et une fête de fin d’année qui a été le point d’orgue de l’association. Celle-ci s’est modifiée dans son contenu. Les sorties ont changées aussi, certaines ont même été supprimées. Cette « pseudo-association » était surtout portée par l’équipe du centre de jour ; les infirmiers avaient déjà une conception des soins particulière où tout ne doit pas se passer dans les lieux de soins.
Je suis arrivée dans ce mouvement-là et on m’a demandé de développer l’accompagnement social et de loisir sur des temps autres que ceux du soin, et aussi d’impliquer l’équipe du CATTP des personnes âgées qui n’était pas du tout présente sur les activités. (…)