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L’incurie dans l’habitat.

Nicolas MERYGLOD

Année de publication : 2007

Type de ressources : Mémoires et thèses - Thématique : PUBLIC PRECAIRE, SCIENCES MEDICALES

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INTRODUCTION

L’incurie est définie comme le « manque de soin et d’organisation » (49). Son étymologie est constituée du latin cura, qui signifie soin, et du préfixe in indiquant l’absence, la carence ou le contraire. Ses synonymes sont le laisser aller, la négligence, l’abandon, l’insouciance.

Son domaine d’utilisation dépasse bien largement le domaine médical. Ainsi peut-on parler de l’incurie d’une administration ou d’un gouvernement, par exemple.

En médecine, et plus particulièrement en psychiatrie, son acception n’est pas très différente de celle du langage commun. Elle désigne essentiellement le fait pour une personne donnée d’apporter trop peu de soins à ce qui la concerne. Elle est à rapprocher d’un certain abandon de soi, du soin porté à soi. Elle peut concerner l’état de la personne elle-même (son apparence, sa propreté et son hygiène, d’éventuels soins médicaux nécessaires au maintien de sa santé), mais aussi son environnement, et en particulier son habitat.

Elle peut constituer un signe non spécifique dans plusieurs tableaux pathologiques tels que la démence, le syndrome dépressif, la schizophrénie…

Nous nous sommes intéressés à l’incurie pour plusieurs raisons.

C’est un symptôme assez fréquent en médecine et nous l’avons rencontré à plusieurs reprises au cours de nos études médicales : lors des gardes aux urgences générales ou psychiatriques par exemple, amenée par un sujet crasseux, empestant la salle d’attente ou le box des urgences. (…)

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